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découvrez avec le dernier Onlikoinou le nouvel album de Chris Haughton Oh non George !
C'est l'auteur qui nous avait offert le superbe Un peu perdu, récompensé par un prix Sorcières cette année. Ces deux ouvrages sont publiés aux éditions thierry Magnier.
Léo est un ado a priori sans problème. Il vit avec sa mère depuis toujours et ne sait pratiquement rien de son père sauf qu’il est américain, qu’il n’a été pour sa mère qu’un amour de passage et qu’il n’a jamais cherché à recréer des liens avec son fils… Pourtant un jour, Léo découvre que sa mère est encore en relation avec lui. Des transferts d’argent circulent du compte bancaire de sa mère vers les États-Unis et tout porte à croire qu’ils lui sont destinés. Après le choc et la colère, le jeune garçon va découvrir un terrible secret qui va changer sa vie…
Fred Paronuzzi, qu’on avait découvert avec le très bon Un cargo pour Berlin, confirme tout le bien qu’on pensait de lui. Mon père est américain est un roman qui sonne juste, et ce malgré la thématique assez lourde qui est abordée. La relation qui se tisse, avec beaucoup de retenue et de pudeur entre le père et le fils est très bien décrite, sans trop en faire. Le père sait ce qu’il a fait et en parle avec beaucoup de franchise. Léo, lui, est perdu et cela semble tout à fait réaliste. La fin du roman, qui n’est en fait qu’un autre début, permet d’éviter toute ébauche de joie surréaliste et m’a beaucoup plu également.
Mon père est américain est décidément un très bon roman !
Que les fans de Martin Jarrie se réjouissent ! Les éditions La Maison est en Carton ont décidé de le mettre à l’honneur en publiant un magnifique carnet de ses peintures. Dans un format original, on dirait un authentique carnet de dessin (spirales, ouvertures vers le haut), ce livre est une invitation à pénétrer l’univers de cet artiste complet. On retrouve au détour de ces images originales des évocations de ses récents travaux : Une cuisine grande comme un jardin (Rue du Monde), l’Alphabet fabuleux (Gallimard jeunesse) ou plus récemment Hyacinthe et Rose (Thierry Magnier). C’est un tout cas une fabuleuse entrée pour découvrir cet auteur et se promener dans son univers comme l’indique le titre, sans dessein, juste pour le plaisir.
Jules est très heureux. Il a eu pour son anniversaire le lapin nain dont il rêvait. Ce dernier est tout petit. Mini Rikiki Mimi. Il s'appellera donc Mikimi ! Très vite, ils deviennent inséparables et Jules l'emmène partout avec lui. La petite formule : Tu veux une carotte, Mikimi? accompagne toutes les fins de conversation entre les deux amis et rythme agréablement l'histoire. Mais quand vient l'heure des vacances, il n'est pas question de prendre Mikimi avec la famille. Jules va laisser au voisin son lapin et une montagne de carottes pour combler sa tristesse. Quelle sera l'angoisse puis la surprise quand il rentrera !
Comme à leur habitude, les éditions Benjamins Médias signe un ouvrage album + CD très bien réalisé. Le texte de Christine Beigel est très joliment mis en ambiance par la voix de Sylvia Etcheto. L'illustration de Laurent Moreau accompagne parfaitement l'histoire où les enfants, petits comme grands, pourront goûter et se nourrir de cette belle aventure du quotidien.
Il existe également, comme toujours chez Benjamins Médias, une version de ce texte en braille et en gros caractères (23€)
Chaque nouveau livre de Guillaume Guéraud provoque une attente et une angoisse chez nous. Une attente parce qu’on a envie qu’il nous surprenne encore une fois, qu’il nous prenne par la main, nous attire doucement puis nous balance avec violence contre le mur. Parce qu’ils sont souvent comme cela les livres de Guéraud. Forts. Déstabilisants. Extrêmement puissants. Ce qui provoque l’angoisse. L’angoisse de ne pas savoir les conseiller, de ne pas réussir à les porter. Ou ne pas oser…
Anka, le dernier paru, toujours aux éditions du Rouergue (le garçon est fidèle) respecte cette tradition. Anka est fort, Anka est beau et triste à la fois. Anka est violent. Pas à cause de l’écriture de Guéraud, une nouvelle fois admirable mais parce que la vie est violente. Il se dégage dans ce roman une énergie de la vie alors même qu’il raconte la mort d’une inconnue, le destin tragique d’une jeune femme nommée Anka, sans attaches, sans personne ne serait-ce que pour la pleurer. Guéraud raconte cette histoire du point de vue de Marco, un lycéen très banal qui va rentrer, sans le vouloir, en contact avec cette femme. Un soir, en rentrant du lycée, deux policiers rentrent chez lui et lui annoncent le décès de sa mère. Pourtant, quelques minutes plus tard, sa mère pousse la porte de la maison. Qui est donc cette femme qu’on a pris pour sa mère ? Qui est Anka ?
Ce livre a plusieurs raisons de plaire. D’abord, c’est un très bel imagier. Très graphique, l’illustration de Julie Chirzad est aussi très efficace et fonctionne à merveille dans un imagier grand format comme celui-ci. Ensuite, le jeu du texte est très intéressant. Deviner quelle épice utiliser pour les compotes de fruit, quel arbre donne un lait si parfumé ou quelle fleur pique mais sent drôlement bon… sera un bon moyen de découvrir la nature pour les plus petits. Enfin, il y a le petit bonus du livre, ce sont les odeurs dissimulés dans les images. On frotte et cela sent. Le procédé est déjà connu mais reste très efficace. D’autant plus quand on réunit tous ces éléments…
Ce petit livre graphique et dépouillé nous a ravi ! Anne Hemstege propose un jeu avec des formes graphiques simples et des interprétations différentes pour chacune d’entre elles. Pour sa première image, elle propose quatre lignes horizontales vertes dessinées au pinceau semble-t-il, parallèles mais avec un très beau mouvement. Elle va alors emmener le lecteur là où elle le veut en proposant trois interprétations possibles de ces lignes. On part donc tout d’abord dans un paysage de campagne ou de forêt où des arbres bleus se dresse fièrement. Dans une deuxième image, les lignes deviennent des fils à sécher où pendent des chaussettes rouges. On pourrait voir surgir celui ou celle qui va les détacher. Enfin, dans une dernière image, Anne Hemstege dessine un bateau qui s’en va au loin dans un ciel nuageux…
En reproduisant ce principe avec d’autres formes, Anne Hemstege nous offre un livre magnifique, fort en surprises. C’est un livre où le graphisme joue avec le sens. Il appelle et développe la poésie et l’imaginaire.
Il est décidé, il est sûr de lui. Rien ne pourra l’arrêter ! Lui c’est un petit oiseau qui a l’air sûr de son fait. Il a un but et il y arrivera. Certes, il écoutera tous les conseils de ses proches qu’il croisera successivement – chacun lui dit de porter ceci, de prendre cela – mais il ira seul, fier, là où il doit aller…
Matthieu Maudet confirme son réel talent de narrateur pour les tout-petits. C’est simple, c’est coloré et beau et cela fonctionne à chaque fois.
Ils sont de retour. Pour la troisième fois, Isabelle Gil utilise les petits oursons à la guimauve comme personnages principaux de ses histoires. Et comme les deux fois précédentes, c’est très bien réalisé ! C’est, cette fois-ci, l’anniversaire de l’un d’entre eux. Lui et ses amis ont décidé de faire la fête chez Mémé Ourson, affublée d’une jolie paire de lunette. Mais comme dans beaucoup de fêtes, les catastrophes se succèdent les unes après les autres et la maison commence à trembler. Heureusement Ourson, déguisé en Superman, a de superbes idées… Un album très drôle et décalé pour les plus petits, à dévorer…
Cyril Pedrosa, on le connaît, on avait déjà adoré Trois ombres (publié chez Delcourt en 2008) ! Mais là avec Portugal, c'est un véritable chef d'oeuvre qu'il nous offre.
D'un format atypique (taille classique d'une BD franco-belge mais pagination d'un roman graphique - plus de 260 pages), Portugal est de cette trempe de BD qui se lit, se relit et s'installe immédiatement dans les catégories : Indispensable ! Classique ! ou A lire absolument ! On imagine déjà les post-it à mettre dessus à la librairie...
Ce qui touche dans cette BD c'est d'abord le dessin. On sent Pedrosa à son aise dans ce style à la fois très travaillé et admirablement lâché. Après Trois ombres, il y a rajouté une touche importante qui prend tout son sens ici : la couleur. Avec l'aide de Ruby, il nous propose une gamme de couleurs superbement maîtrisée, souvent proche de la bichromie, qui tendent vers le sépia et qui renforcent un sentiment de nostalgie ou de vague à l'âme qui traine dans l'album.
Et puis il y a le scénario : admirable, émouvant, somptueux. Pedrosa nous entraine dans un récit où on ne sait jamais trop où est la part de fiction et celle de l'autobiographie. Simon Muchat, le personnage principal, est un dessinateur de BD un peu en panne d'inspiration. Il est invité sur un salon au Portugal et il va alors profiter de cette opportunité pour replonger dans de vieux souvenirs, qu'il pensait oubliés. Du mariage chez une cousine qu'il a perdu de vue, de ses déboires amoureux au récit de son voyage au Portugal, on suit avec passion le déroulement de la vie, somme toute assez banale, de ce personnage attachant. Il y a dans cette BD des réflexions sur la famille, l'amour, la quête d'identité bien sûr, les racines... Il y a surtout la vie, celle de tous les jours, celle qu'on a envie de vivre avec les autres, que ce soit la famille ou les autres gens. Et c'est là où Pedrosa est très très fort. Il signe avec Portugal, un récit simple, beau et émouvant puisqu'il est basé sur tout ce qui n'est pas extraordinaire, sur ce qu'on est chacun, sur la vie tout simplement.
Portugal est déjà un classique pour nous, à mettre précieusement à côté des Pillules bleues de Peeters, Blankets de Thompson ou Petit Christian de Blutch...
Et voici, pour vous donner envie la bande annonce de la BD :
Lors de la venue de Robert Muchamore à la librairie en mai dernier, nous en avons profité pour lui demander une interview sur Cherub, son avenir et ses projets en cours.
Après quelques semaines de travail, voici enfin cette interview montée et disponible !
N'hésitez pas à la faire circuler autour de vous !!!
Cette interview a été réalisée par Simon Roguet et Merlin Loison au caf'erry Boat.
Merci à tous nos partenaires sur cette opération !
Nous étions beaucoup à avoir adoré le travail d’Antoine Guilloppé dans son précédent album Pleine Lune. Il avait alors réussi à créer un album avec des découpes au laser si précises qu’on l’a appelé à la librairie « le livre de dentelles »
Tout en gardant cette technique de découpe et son travail – qu’il n’a de cesse de développer depuis de nombreuses années – sur le contraste et l’ombre, il confirme et améliore encore ce procédé dans son nouvel album Plein Soleil. Les découpes y sont encore plus précises. Elles lui permettent surtout de jouer davantage sur la superposition du noir et du blanc. La petite touche dorée qu'il ajoute dans ce nouvel album est absolument superbe et donne bien l'ampleur de la chaleur africaine.
Le résultat est absolument magnifique et on se promène dans cette savane dorée avec un bonheur et une attente de la page suivante assez rares pour un album. Ceci est assurément un objet précieux. Il convient donc de le lire et le relire encore, se l’approprier, s’y perdre et y revenir… pour ne pas le sacraliser !
Les éditions Gulf Stream lance une nouvelle collection pour ados nommée très justement Et Toc !. Bien nommée car le ton choisi dans ces documentaires est celui de l’impertinence, de l’humour mais aussi de l’information. Construits comme des abécédaires, ces documentaires permettent de s’informer sans se lasser sur des sujets très actuels : internet, la télé, l’argent, l’évolution et donc le rock… Autant de sujets assez peu traités dans les documentaires jeunesse. Si les thèmes sont donc assez nouveaux, le ton l’est également. Les auteurs livrent une série d’anecdotes ou de notions qui mises bout à bout crée le véritable documentaire. Mais c’est le détail qui permet de comprendre l’ensemble. On est un peu à l’opposé d’une approche globale, où les informations sont données de manière ordonnée comme lors d’un cours magistral. Ici, ce sont les petites histoires qui comptent, tous ces détails savoureux qu’on a envie de connaître qui nous permettent de comprendre l’ensemble. Et on peut les lire dans l’ordre que l’on veut.
On peut aussi souligner le beau travail de mise en page. Tout est clair, bien coloré et agréable. On sent la volonté positive de toucher un public jeune, peut-être de moins en moins attiré par les documentaires. Les éditeurs ont donc demandé à des dessinateurs très proches de l’univers BD d’illustrer ces ouvrages et cela fonctionne très bien.
Tout ceci nous donne une collection qui se veut actuelle, simple et agréable. Et on peut dire que c’est vraiment réussi !
Le premier défi de Mathieu Hidalf de Christophe Mauri
Gallimard jeunesse -13 €
Mathieu Hidalf a dix ans. Et comme tous les ans, cela tombe en même temps que l'anniversaire du roi. Mais Mathieu n'est pas célèbre pour cela. Il est surtout connu dans tout le royaume parce qu'il est devenu très jeune un véritable prodige de la bêtise. Il en a fait presque un art. Et, année après année, tout le monde l'attend, la bétise la plus énorme, celle qui gâchera l'anniversaire royal et qui fera parler d'elle au moins l'année suivante. Des paris sont même lancés. Parviendra-t-il à faire mieux que sa bêtise des huit ans. Son père lui avait alors infligé une punition mémorable. Évidemment, il a un plan. Évidemment, cela ne se passera pas comme il avait prévu...
Christophe Mauri qui avait déjà publié à 16 ans la trilogie L'épée des morts (Belem - épuisée) signe avec cette série un très beau roman de fantasy pour les plus jeunes. C'est bourré d'humour, ça se lit très vite et on s'attache très vite aux personnages. Christophe Mauri a un style, une vraie écriture. Bref, c'est fichtrement efficace !
Bartimeus - L'anneau de Salomon de Jonathan Stroud
Albin Michel Wiz - 17 €
sortie le 5 octobre
Jonathan Stroud, l'auteur de la trilogie Bartiméus, nous a fait peur. A la fin - épique - du troisième épisode, on avait peur de ne plus jamais revoir le magnifique, l'insupportable, le sarcastique djinn Bartiméus. Il revient enfin, presque 3000 ans plus tôt, à Jerusalem au temps du grand roi Salomon. Et il est en très grande forme !
Dans la trilogie, Bartimeus n'avait cesse de vanter sa position haut placée aux côtés du grand Roi Salomon, roi d'Israel. On va donc le retrouver à cette époque dans une aventure menée tambour battant. Bien sûr, Jonathan Stroud a gardé les principaux éléments qui faisaient la richesse de sa trilogie initiale mais on sent qu'il gagne en maturité dans son écriture. On retrouve tout de même l'humour plus que grinçant du Djinn, c'est ce qui fait toute la saveur de l'écriture de Stroud. Tout comme dans la trilogie également, Bartimeus va avoir une relation ambigüe avec un humain. Ici c'est la jeune Asmira, une fille intrépide au service de la reine de Saba qui va prendre une importance inattendue et différente de celle que pouvaient avoir Nathaniel ou Kitty. Enfin, on retrouve les fameuses notes de bas de page, chères à Stroud, qu'il utilise encore une fois au profit de Bartimeus qui peut faire éclater tout son humour sarcastique !
Jonathan Stroud nous offre encore une fois de la grande fantasy décalée. C'est drôle, c'est percutant. Cela change de ce qu'on lit habituellement. On en veut encore !
et pour ceux qui ne l'avaient pas encore vue, je remets l'interview vidéo que j'ai réalisée pour Albin Michel lors de la venue de Jonathan au salon des étonnants voyageurs à Saint-Malo.
Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? de Susin Nielsen
Hélium -13.90 €
Les parents de Violet sont séparés depuis que son père, réalisateur pour la télé, est parti de la maison avec Jessica, une actrice, blonde, jeune, jolie... Un vrai cliché. Depuis, Violet, sa soeur et sa mère ont fondé la Soirée Officielle des Femmes Gustafson. Cela se passe le vendredi soir et selon la règle n°1 : tous les hommes sont interdits ! Un vendredi soir pourtant, sa mère va répondre au téléphone à Dudley, qui parait pourtant tout aussi loser que ses précédents flirts... La jeune fille décide alors de prendre les choses en main !
Susin Nielsen nous propose une comédie familiale très réussie. On imagine très vite son adaptation pour le cinéma indépendant américain. Prenant systématiquement le revers des clichés qu'il cotoie pourtant à chaque instant, on se laisse prendre par ce roman léger et efficace. Les personnages, surtout, sont particulièrement réussis !
Sublutetia T01 La révolte de Hutan de Eric Senabre
(Didier jeunesse - 14 €)
Sortie le 19 octobre
On connait très bien les éditions Didier jeunesse pour leur remarquable travail autour des contes, des comptines et des albums. Il faudra désormais compter avec elles pour les romans également. Sublutetia de Eric Senabre ouvre le bal de très belle manière.
Imaginez un peu qu’il y a sous Paris, une ville secrète, nommée Sublutetia, dans laquelle ont choisi de vivre une poignée de personnes lasses de la vie du « dessus ». Keren et Nathan, les deux héros du récit vont se retrouver, sans l’avoir désiré, au milieu de cette cité inconnue. Qui sont ses habitants fantasques ? Pourquoi ont-ils choisi de vivre ici ? Quelles sont leurs intentions réelles ? Sont-ils en danger ?… toutes ces questions trouveront réponse dans ce volume qui se lit d’une traite, dans un même souffle.
Eric Senabre signe avec ce premier roman une aventure palpitante dans les sous-sols de Paris. Il réunit deux qualités propres à tout bon récit : une écriture fluide et efficace et une réelle capacité à faire évoluer des personnages attachants dans une aventure rythmée. On assiste en tout cas avec Sublutetia à la naissance d’un véritable écrivain.
Pour tous ceux qui aiment les livres en méli-mélo (un livre avec des pages découpées où à la manière d'un cadrave exquis, l'enfant recrée de nouvelles images en tournant les parties découpées), Ré-créatures est un très belle réussite dans le genre.
Novateur et graphique, il offrira au lecteur la possibilité de créer des créatures fantastiques de toutes sortes et de toutes couleurs.
Le traitement utilisé par la graphiste et designer Cruschiform fait évidemment honneur à sa profession première. Des formes épurées et radicales, des couleurs fluos sur une gamme limitée. Tout est fait pour rendre un aspect très graphique au projet. Cela est très bien assumé et réussi.
Voici une petite vidéo qui vous montre tout cela très bien :